Zurich (awp) - Relief Therapeutics, qui développe avec son partenaire américain Neurorx le Zyesami (aviptadil) contre la défaillance respiratoire induite par la Covid-19, est resté dans les chiffres rouges l'année dernière. La perte nette a atteint 7,8 millions de francs suisses, contre -7,5 millions en 2019.

La société pharmaceutique genevoise a étoffé sa trésorerie à 43,1 millions à fin décembre, alors que celle-ci était quasiment inexistante (0,1 million) douze mois auparavant, indique-t-elle jeudi.

L'année dernière, Relief a levé des dizaines de millions de financement auprès de son principal actionnaire GEM afin de financer les études cliniques pour le Zyesami, ex-RLF-100, sur lequel l'entreprise fonde de grands espoirs. Des résultats pour la phase IIb/III ont été présentés fin mars.

Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a plongé à -20,3 millions de francs suisses, à comparer avec une perte opérationnelle de 0,9 million en 2019.

Les charges se sont envolées pour l'entreprise genevoise, notamment celles liées au développement du Zyesami et du partenariat avec Neurorx. Les dépenses de services ont ainsi atteint 13,7 millions de francs suisses, contre 0,1 million l'année précédente. Les frais de personnel et autres dépenses administratives ont atteint respectivement 2,6 millions (0,3 million en 2019) et 3,0 millions (0,6 million).

Au rayon des entrées d'argent, Relief a engrangé un gain unique de 3,4 millions de francs suisses lié à la cession de sa filiale homonyme à l'américain Sonnet Biotherapeutics.

Pour 2021, la direction ne fournit aucune prévision chiffrée. Relief s'attend pour les prochains mois à des progrès continus dans ses programmes de développement et dans l'évolution de ses affaires.

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