Zurich (awp) - Le gestionnaire d'actifs pharmaceutiques Relief Therapeutics rebondit mardi sur l'annonce la veille par son partenaire de recherche delawarien Nrx d'un dépôt aux Etats-Unis de demande de brevet sur une formulation de l'aviptadil, développé par ce dernier dans le domaine du Covid-19 et baptisée Zyesami.

La firme sécheronne assure dans une prise de position que l'accord avec Nrx contient une obligation de partage des formulations et droits de propriété afférents obtenus par celui-ci. Relief rappelle au passage que ce défaut de partage constitue l'un des griefs formulés à l'encontre de son partenaire et du patron de celui-ci dans la plainte déposée en octobre pour violation des clauses de collaboration.

Le contrat conclu en septembre 2020 avec Nrx - alors baptisé Neurorx - répartit à parts égales des bénéfices réalisés sur d'éventuelles ventes sur les marché en Amérique du Nord et en Israël. La part dévolue à Relief s'élève à 85% sur le Vieux continent et à 80% partout ailleurs.

Nrx serait chargé de la commercialisation aux Etats-Unis, au Canada et en Israël, tandis que Relief distribuerait le traitement en Europe et dans les autres régions du monde.

Nonobstant plusieurs revendications de résultats cliniques prometteurs, Nrx peine pour l'heure à obtenir du gendarme sanitaire aux Etats-Unis (FDA) une autorisation d'urgence pour le Zyesami contre différentes sous-indications dans le domaine du Covid-19.

Le patron et président de Nrx, Jonathan Javitt, n'en a pas moins affiché lundi une volonté de développer à l'avenir ce traitement expérimental dans de nouvelles franchises, comme les troubles hépatiques et oculaires, ou encore les transplantations d'organes.

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