Genève (awp) - La société pharmaceutique Relief Therapeutics a conclu un accord de coopération avec l'américain Acer Therapeutics pour le développement et la commercialisation au niveau mondial d'un traitement des troubles du cycle de l'urée (UCD) et de la maladie des urines à odeur de sirop d'érable (MSUD), a annoncé lundi la société genevoise.

Le contrat entre les deux entreprises concerne le traitement expérimental Acer-001 (sodium phenylbutyrate). Selon les termes de l'accord, Acer recevra de la part de Relief un paiement initial de 1 million de dollars pour les droits exclusifs jusqu'à fin juin et la conclusion d'un contrat définitif pour le traitement. Acer recevra par ailleurs un prêt de 4 millions, a détaillé Relief dans un communiqué.

Un versement de 6 millions de dollars en paiements d'étapes au feu vert des autorités européennes est également envisagé.

Au total, Acer pourra recevoir jusqu'à 15 millions de dollars en numéraire. Relief s'est également engagé à payer un maximum de 20 millions pour couvrir les coûts de développement et de commercialisation aux Etats-Unis. Le laboratoire américain conserve les droits du médicament aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil, en Turquie et au Japon.

Les deux sociétés se partageront les bénéfices nets d'Acer dans ces régions dans un rapport de 60 à 40 en faveur de Relief. Acer recevra de la société suisse 15% des ventes nettes.

Les deux protagonistes se donnent jusqu'à fin juin pour établir les modalités définitives de leur accord de licence. Dans l'attente de cette échéance, la firme genevoise souligne qu'il n'existe aucune garantie de la concrétisation de ce partenariat.

Les troubles du cycle de l'urée constituent un ensemble de maladies génétiques provoquant le dysfonctionnement d'un des six enzymes qui catalysent le cycle de l'urée et susceptibles de déboucher sur une accumulation excessive d'ammoniac dans le sang.

La maladie des urines à odeur de sirop d'érable représente, elle, une condition héréditaire caractérisée par une incapacité du corps humain à dégrader certains acides aminés.

Dans les premiers échanges lundi, la volatile nominative Relief Therapeutics s'appréciait de 3,7% à 42,5 centimes, dans un SPI en hausse de 0,49%.

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