Le groupe Renault a cédé 1,2% à 28,755 euros vendredi. Le constructeur a réaffirmé sa volonté de mettre la France au cœur de ses activités industrielles et de recherche et développement. Il envisage en effet ld'y produire 9 nouveaux véhicules, dont une majorité 100% électrique, à horizon 2025. Pour ce faire, le constructeur doit se mettre en ordre de marche et adapter ses effectifs accordément. Cela passera par la conclusion d'un accord social pluriannuel pour la France d'une durée de trois ans (2022 à 2024). Les négociations, qui viennent de débuter, s'étaleront sur plusieurs semaines.

Au total, le projet du constructeur automobile prévoit 2 500 recrutements, dont 2 000 dans les usines, 400 sur de nouvelles compétences clés (data sciences ou chimie des batteries), et 100 dans les fonctions support. En contrepartie, Renault vise le départ de 2 000 personnes, dont 1 600 dans l'ingénierie. Des parcours de reconversion seront proposés, précise le groupe.

In fine, le projet de Renault prévoit donc 500 créations nettes d'emplois dans l'Hexagone d'ici 2024.

Sur le plan industriel, le plan de Renault prévoit d'affecter au pôle ElectriCity la Mégane E-Tech Electric, la future Renault 5 électrique, la version électrique de Nouveau Kangoo, un projet de SUV électrique et un autre futur véhicule.

Pour sa part, l'usine de Dieppe accueillerait la production d'un nouveau véhicule Alpine et l'usine de Sandouville, celle de Nouveau Trafic électrique.

En parallèle, le remplaçant de Master, ainsi qu'un véhicule pour un partenaire seraient produits à l'usine de Batilly.

Enfin, le futur moteur électrique 100 kW et toute sa chaîne de valeur seraient également affectés à l'usine de Cléon.