(nouveau : cours et DZ Bank sur Rheinmetall)

FRANCFORT (dpa-AFX) - Suite à une recommandation de JPMorgan, les actions de Renk ont atteint vendredi un niveau record à 60,79 euros. Les titres du spécialiste des transmissions pour chars ont ainsi porté leur gain annuel à 232 %. Dans sa nouvelle évaluation, l'expert de JPMorgan David Perry a doublé son objectif de cours à 70 euros et recommande une « surpondération ».

L'analyste a justifié sa décision par la hausse significative des estimations de résultats jusqu'en 2027, mais aussi par la valorisation toujours plus élevée des concurrents Rheinmetall et Hensoldt. Leurs actions ont progressé de plus de 2 % vendredi. Holger Schmidt, expert de la DZ Bank, a ajouté les titres Rheinmetall à la liste de recommandations « Equity Long Ideas » de la banque coopérative.

« Outre l'augmentation des dépenses de défense, nous prévoyons également des acomptes nettement plus élevés que par le passé, ce qui, outre la hausse des bénéfices, devrait avoir un effet positif sur l'évolution des flux de trésorerie à moyen et long terme », a déclaré l'expert de la DZ, citant un autre aspect positif en plus du tournant historique 2.0 qui s'est opéré de manière de plus en plus pressante depuis l'Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022. M. Schmidt estime la valeur équitable de l'action Rheinmetall à 1 985 euros. Son dernier record était de 1 744 euros.

Après un ralentissement des valeurs de l'armement en début de semaine en raison des discussions qui se profilaient entre l'Ukraine et l'agresseur russe en Turquie, les acheteurs ont finalement repris le dessus. Les négociations, qui devaient initialement débuter jeudi, sont désormais beaucoup moins attendues depuis qu'il est clair que le président russe ne se rendra pas sur place.

De plus, les déclarations du nouveau ministre allemand des Affaires étrangères, Johann Wadephul, ont été bien accueillies par le marché. Lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN, il s'est rallié aux exigences de Trump visant une augmentation massive des dépenses de défense des pays de l'OTAN à hauteur de 5 % de leur PIB./ag/tih/jha/