RICHTER GEDEON VEGYÉSZETI GYÁR NYILVÁNOSAN MUKÖDO RT. La société, qui a annoncé plus tôt un bénéfice net de 38,2 milliards de forints (123,13 millions de dollars) pour le troisième trimestre, dépassant ainsi les prévisions des analystes, avait déjà signalé dans son rapport trimestriel de résultats qu'elle prévoyait cette mesure.
La Hongrie a signalé 17 834 nouveaux cas de COVID-19 au cours des trois derniers jours, ce qui a porté le nombre total de cas à plus de 900 000 au cours du week-end, soit près d'un dixième de la population.
Le nombre de décès a augmenté de 214 pour atteindre 31 398 depuis le début de la pandémie.
"Nous avons pris la décision de rendre (les vaccinations) obligatoires", a déclaré M. Orban lors d'une conférence de presse.
"La seule question qui se pose est celle du délai dans lequel nous serons en mesure d'effectuer cette opération de la manière la plus efficace", a-t-il ajouté, précisant que l'entreprise menait une enquête sur le nombre d'employés déjà vaccinés contre le COVID-19.
La société a déclaré que près de 80 % de son effectif total avait déjà été vacciné. Ceux qui refusent de se faire vacciner seront envoyés en congé sans solde.
"Le vaccin n'est pas obligatoire, mais le fait de travailler chez Richter ne l'est pas non plus", a déclaré M. Orban. "Il est extrêmement important que nous conservions notre capacité à faire fonctionner l'entreprise, à protéger la santé de nos travailleurs et leurs emplois."
Sans cette mesure, l'entreprise court le risque de voir le COVID-19 exploser dans certaines unités commerciales, ce qui, selon M. Orban, n'est pas acceptable.
Zsuzsa Beke, porte-parole de Richter, a déclaré que les effectifs de l'entreprise étaient déjà mis à rude épreuve dans certains cas lors de la troisième vague de la pandémie.
"La variante delta est beaucoup plus virulente ... donc c'est le seul comportement responsable en tant qu'employeur", a-t-elle déclaré. (1 $ = 310,23 forints) (Reportage de Gergely Szakacs ; édition de Robert Birsel)
