Rio Tinto a publié aujourd'hui un rapport externe complet au sujet de sa culture d'entreprise. Cette enquête de huit mois, réalisée par Elizabeth Broderick, ancienne commissaire australienne à la discrimination sexuelle, se révèle accablante pour l'entreprise.

Le rapport montre en effet qu'au cours des cinq dernières années, 'l'intimidation et le sexisme étaient systématiques dans tous les chantiers de Rio Tinto', avec près de la moitié des personnes victimes d'intimidation.

Selon le rapport, 28,2% des femmes et 6,7% des hommes ont été victimes de harcèlement sexuel au travail ; 21 femmes ont signalé un viol ou une agression sexuelle ou une tentative d'agression sexuelle.

Par ailleurs, le racisme est courant dans un certain nombre de domaines. Ainsi, 39,8% des hommes et 31,8% des femmes qui s'identifient comme aborigènes ou insulaires du détroit de Torres en Australie ont fait face au racisme.

Le rapport présente 26 recommandations détaillées afin d'améliorer la manière dont l'entreprise prévient et réagit à la discrimination et aux comportements inacceptables sur le lieu de travail.

'Je ressens de la honte et un énorme regret d'avoir appris à quel point l'intimidation, le harcèlement sexuel et le racisme se produisent à Rio Tinto', a réagit le directeur général de Rio Tinto, Jakob Stausholm.

Le responsable s'est dit 'déterminé' à 'mettre en oeuvre des actions appropriées pour répondre aux recommandations' en faveur d'un 'Rio Tinto sûr, respectueux et inclusif dans tous les domaines'.

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