Zurich (awp) - Le bon Roche avait le vent en poupe mercredi à l'aube des premiers échanges sur la place zurichoise. Le paquebot pharmaceutique a largement comblé avec ses recettes trimestrielles les attentes des observateurs. La bonne surprise est une nouvelle fois venue de la division Diagnostics, dopée depuis une année par les tests Covid-19.

Traditionnelle source de liquidités du groupe, la division Pharmaceuticals a quelque peu déçu. La base de comparaison début 2020 n'avait été que marginalement perturbée par les balbutiements de la crise sanitaire qui s'éternise depuis.

A 09h34, le bon de jouissance Roche s'appréciait de 1,3% à 312,00 francs suisses, dans le trio de tête d'un SMI en hausse de 0,61%.

Stefan Schneider chez Vontobel souligne que malgré les effets délétères de la pandémie et la pression des biosimilaires, les piliers de croissance de l'unité Pharmaceuticals demeurent solides.

L'analyste de la banque de gesion zurichoise n'exclut pas des bonnes surprises sur le front des lancements récents et anticipe une amorce de normalisation pour l'importance relative des deux segments d'activité dès le second semestre. La recommandation "buy" reste de mise, comme l'objectif de cours de 395 francs suisses.

La Banque cantonale de Zurich (ZKB) s'aligne sous la plume de Marcel Brand sur ces considérations et reconduit également sa recommandation d'achat.

Du côté de Bryan Garnier, Eric le Berrigaud note que l'évolution divergente des deux divisions s'est avérée encore plus criante qu'anticipé. L'analyste de la banque d'investissement britannique estime toutefois que le creux de la vague a désormais été franchi par l'unité Pharmaceuticals. L'intérêt pour les dispositifs de dépistage de l'autre côté risque certes de s'amenuiser, mais l'apparition de nouveaux variants inquiétants exclut de facto une chute de la demande. La recommandation "buy" demeure d'actualité, assortie d'un objectif de cours de 360 francs suisses.

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