Vendredi, les actionnaires de Roche ont voté à une écrasante majorité en faveur de l'opération de 20,7 milliards de dollars visant à racheter la participation de près d'un tiers des droits de vote de Novartis, a déclaré le fabricant suisse de médicaments.

Roche a tenu une assemblée générale extraordinaire pour régler les questions liées à son projet de démêler les deux entreprises pharmaceutiques, toutes deux basées à Bâle, qui étaient liées par l'investissement depuis deux décennies.

Les actionnaires ont approuvé les états financiers intermédiaires statutaires audités de la société au 31 octobre 2021 avec une majorité de 100,00%, a indiqué Roche.

Ils ont également soutenu le plan d'annulation des 53,3 millions d'actions achetées, avec une majorité de 99,85%.

Par conséquent, les exigences du droit des sociétés pour le rachat ont été satisfaites, a déclaré Roche. La clôture de la transaction de rachat devrait avoir lieu au début du mois de décembre 2021.

"Les résolutions prises aujourd'hui par l'assemblée générale extraordinaire sont dans le meilleur intérêt économique et stratégique de Roche", a déclaré Christoph Franz, président de Roche. "En conséquence, nous serons encore mieux positionnés pour apporter une contribution à la santé des gens dans le monde entier."

Novartis a accepté au début du mois de vendre 53,3 millions d'actions au porteur de Roche pour 388,99 dollars (356,93 francs suisses) par action, un prix qui reflétait la moyenne pondérée en fonction du volume des certificats d'actions sans droit de vote de Roche sur les 20 jours de bourse jusqu'au 2 novembre.

Le rachat était conditionné à l'approbation par les actionnaires d'une réduction de capital par annulation des actions rachetées et des états financiers intermédiaires préparés pour la transaction.

L'implication de Novartis a commencé en 2001, lorsque l'investisseur activiste suisse Martin Ebner, connu pour avoir orchestré la fusion qui a donné naissance au géant bancaire UBS, a proposé sa participation dans Roche à son rival de la ville, frustré par des propositions rejetées.

Le président de Roche, M. Franz, a déclaré au début du mois que l'accord donnerait à son entreprise une plus grande flexibilité stratégique, car Roche pourrait désormais élaborer des plans sans avoir besoin de l'approbation de Novartis. (Reportage de John Revill, édition de Silke Koltrowitz)