United Technologies Corporation (UTC) voit enfin le bout du tunnel. Le conglomérat américain a obtenu l'accord conditionnel de l'autorité de contrôle du marché chinois pour le rachat de l’équipementier aéronautique Rockwell Collins. Pour mémoire, UTC, maison mère du motoriste Pratt & Whitney, avait annoncé l’acquisition de Rockwell en septembre 2017. Les investisseurs ont salué la nouvelle comme il se doit : Rockwell bondit de 9,06%, et UTC s’adjuge 2,27%. Le tout, sur des places américaines moroses.

Ces derniers mois, les opérateurs étaient nerveux quant à l'obtention du feu vert chinois, dans un contexte de tensions commerciales entre Washington et Pékin.

Cette autorisation chinoise était la dernière requise pour mener à bien l'opération. La finalisation de la transaction devrait intervenir dans trois jours ouvrés, précise UTC, dans un communiqué.

Toutefois, la décision de l'autorité chinoise est subordonnée à certaines conditions, selon Reuters, qui évoque des cessions d'actifs de la part des deux compagnies dans le domaine des composants d'avions. Une information qui ne serait guère surprenante.

En effet, début mai, la Commission européenne avait également autorisé le rachat de Rockwell par UTC sous réserve de cession d'activités dans le domaine des actionneurs, des commandes de vol, des systèmes de protection contre le givrage et des circuits oxygène.

Valeurs citées dans l'article : Rockwell Collins, United Technologies Corporation