L'heure est à la prudence, prévient Edmond de Rothschild
Du côté des banques centrales, Benjamin Melman rappelle que la Réserve Fédérale essaye désormais d'être moins proactive et plus réactive, en gardant un positionnement plus neutre. Par ailleurs, les effets des politique monétaires sur les marchés sont souvent très puissants dans les points de retournement pour s'estomper par la suite.
Benjamin Melman estime que la hausse des marchés organisée par les banques centrales a été pour l'essentiel consommée et que nous nous retrouvons désormais face à un environnement économique en dégradation. L'heure est à la prise de profits et à la plus grande prudence. Le Global Chief Investment Officer a décidé d'augmenter d'un cran sa sous-pondération sur les actions en vendant des actions américaines après le rebond du 13 août 2019.