Les revenus du troisième trimestre de Rothschild sont en hausse de 6% à 403,7 millions d’euros, tirés par le Conseil financier, qui a vu les siens augmenter de 18% à 261,9 millions d’euros. Ce métier a profité de la demande croissante pour du conseil en financement. Dans la Banque privée et de la gestion d'actifs, les revenus ont baissé de 5% à 117,1 millions d'euros. Le groupe financier explique ce repli principalement par la contraction continue de la marge d'intérêts liée à la baisse des taux d'intérêt et la réduction du volumes de transactions des clients au cours du trimestre.

Au 30 septembre 2020, les actifs sous gestion s'élevaient à 71,4 millions d'euros, un niveau quasi stable par rapport au 30 juin 2020 (71,3 milliards de d'euros) et en baisse de 6% par rapport au 31 décembre 2019.

Cette activité a connu une décollecte de 1 milliard d'euros sur le trimestre. Si la banque privée a enregistré un flux positif de 0,5 milliard d'euros, la gestion d'actifs a été confrontée à un flux négatif de 1,5 milliard. Dans le même temps, les effets de marché et de taux de change ont été favorables à hauteur de 1,1 milliard.

Dans le Capital-investissement et la dette privée (Merchant Banking), les revenus ont baissé de 12% à 26,7 millions d'euros.

S'agissant de ses perspectives, l'activité de Conseil financier devrait enregistrer des revenus pour 2020 en diminution par rapport à ceux de 2019; ce recul étant partiellement atténué par l'activité de conseil en financement.

Concernant l'activité de Banque privée et gestion d'actifs, Rothschild anticipe une baisse des revenus d'ici la fin de l'année, essentiellement en raison de la diminution attendue des volumes de transactions et de l'environnement de taux d'intérêt bas. Au cours du troisième trimestre, la collecte nette de la Banque privée a bien résisté, mais il pourrait s'avérer difficile de maintenir les niveaux actuels avec l'accroissement de la volatilité observée sur les marchés.

Dans le métier de Merchant Banking, Rothschild prévoit de poursuivre la croissance des revenus récurrents, qui sera le principal moteur de rentabilité en 2020.