s'engager durablement"

BORDEAUX (awp/afp) - A quelques jours du choix du repreneur des Girondins, le maire de Bordeaux, Pierre Hurmic, a lancé samedi un appel pour que la reprise du club de L1 se fasse dans le respect de ses "valeurs sportives" et intègre "des acteurs locaux prêts à s'engager durablement".

Dans une lettre adressée au mandataire, Frédéric Abitbol, nommé par le tribunal de commerce de Bordeaux pour évaluer les offres de reprises après la défection de l'actionnaire américain King Street, M. Hurmic donne "des orientations" pour le choix du repreneur.

Parmi celles-ci, il souhaite "des acteurs locaux attachés à leur territoire, prêts à s'engager durablement", "des investisseurs, nécessaires à l'ambition sportive, mais éloignés d'une vision spéculative, et proches des acteurs de terrain, d'anciens joueurs qui ont incarné l'histoire des Girondins et des supporters qui voudront s'impliquer".

Le maire souhaite également "des relations de confiance avec la Ville et la Métropole, propriétaires du centre de formation et d'entraînement et du stade".

Il rappelle par ailleurs avoir lancé un appel en mai pour que "le club retrouve son âme, les valeurs sportives, populaires et locales sur lesquelles il a bâti son histoire et son identité", qui a été signé "par plus de 5.000 personnes".

Pour l'heure, quatre dossiers de reprise ont été retenus par la banque d'affaires Rothschild.

Parmi eux, figure Didier Quillot, l'ancien directeur général exécutif de la Ligue de football professionnel (LFP), qui est soutenu par des investisseurs français et anglo-saxons.

Le second est un "attelage" regroupant l'homme d'affaires français Pascal Rigo, qui a fait fortune dans la boulangerie aux Etats-Unis, et John Williams, conseiller sportif d'Amiens (L2) d'origine britannique, mais qui a passé une partie de son enfance dans la métropole bordelaise.

L'identité des deux autres candidats retenus n'a pas été dévoilée.

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