Montréal (awp/afp) - La Banque Royale du Canada (RBC) a publié mercredi un bénéfice stable au quatrième trimestre marqué notamment par un essor de divers secteurs dont la gestion de patrimoine qui a été contrebalancée par une baisse des marchés des capitaux.

Le bénéfice net de la première banque canadienne s'est établi à 3,9 milliards de dollars canadiens (2,8 milliards d'euros) pour le quatrième trimestre clos le 31 octobre 2022.

Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action est ressorti à 2,74, en hausse de 2% par rapport à cette même période en 2021.

Le trimestre a été marqué par une augmentation du bénéfice des secteurs gestion de patrimoine et services bancaires aux particuliers et aux entreprises, il "reflète la hausse des taux d'intérêt et la forte croissance des volumes attribuable aux activités des clients", a expliqué la banque, dans un communiqué.

Le bénéfice avant dotations et impôts a atteint 5,2 milliards de dollars, en hausse de 10% par rapport à il y a un an.

Les secteurs de la gestion de patrimoine, des services bancaires aux particuliers et aux entreprises étaient en hausse, reflétant la hausse des taux d'intérêt et la forte croissance des volumes attribuable aux activités des clients.

Les résultats des secteurs marchés des capitaux étaient eux en baisse.

"Les conditions du marché demeurent difficiles, mais nos résultats de 2022 témoignent de la résilience d'une banque en bonne posture pour poursuivre sa croissance stratégique et générer de la valeur à long terme pour les actionnaires", a déclaré le PDG Dave McKay.

Sur l'ensemble de l'exercice 2021-2022, la banque a affiché un bénéfice net de 15,8 milliards de dollars, en baisse de 2% par rapport à l'exercice précédent.

Le conseil d'administration de la banque a aussi déclaré une augmentation du dividende trimestriel sur ses actions ordinaires de 0,04 dollar par action, pour le porter à 1,32 dollar par action. Ce dividende sera versé en février 2023.

En outre, RBC a annoncé lundi qu'elle allait acheter les activités au Canada du géant bancaire britannique HSBC pour 10,1 milliards de dollars américains.

afp/rp