Rubis a levé le voile jeudi soir sur ses résultats 2021. Ainsi, le spécialiste de l’aval pétrolier a publié un bénéfice net (part du groupe) de 293 millions d’euros (+4% par rapport à 2020) et un résultat opérationnel courant de 392 millions d’euros (+7%). Quant au chiffre d’affaires, il s’établit à 4,59 milliards d’euros, en hausse de 18%.

" Les résultats de l'exercice 2021 témoignent d'une bonne performance opérationnelle et d'une forte reprise de l'activité notamment dans les régions les plus affectées par la crise de la Covid-19 en 2020-2021. Alors qu'une normalisation de la situation sanitaire plus rapide avait été anticipée, le groupe a néanmoins réussi à quasiment retrouver le niveau de résultat pré-pandémie et le résultat net réalisé est même finalement légèrement au-dessus de ses attentes ", a commenté la Gérance, en séance du Conseil de Surveillance.
Compte tenu de ces éléments, le dividende est relevé de 1,80 à 1,86 euro.

Concernant 2022, Rubis explique que le début d'exercice témoigne de bons développements tant en volume qu'en résultat net.

Le groupe se dit confiant dans sa capacité à générer de la croissance à moyen et long terme grâce, entre autres facteurs, à son positionnement géographique sur des zones bénéficiant d'une forte dynamique démographique favorisant la demande d'énergie, à l'amélioration de son portefeuille d'activité en Afrique de l'Est et au secteur bitume en forte expansion en Afrique, tiré par les besoins en infrastructures.

En outre, Rubis précise qu'il n'a pas d'opérations ou d'actifs en Ukraine et ne s'approvisionne pas auprès de fournisseurs ukrainiens ou russes. À ce jour, le groupe dit ne pas avoir d'exposition directe à ce risque.