RWE (+3,30% à 35,64 euros) enregistre la plus forte progression du Dax, lui-même en baisse de 1,33 %. Les investisseurs accueillent favorablement la révision en baisse du programme de cession d'actifs du numéro deux allemand des services aux collectivités de 11 à 7 milliards d'euros. La révision de ce programme, qui avait été engagé à la suite de la décision de Berlin de programmer la sortie du nucléaire après la catastrophe de Fukushima, montre que la situation du groupe est moins délicate qu'auparavant. Le marché salue également un résultat opérationnel 2011 meilleur qu'attendu.


Les cessions d'actifs prévues par RWE devraient concerner des actifs E&P, des participations dans des sociétés régionales de distribution, le réseau de transmission de gaz en République Tchèque, la participation dans Berliner Wasser et des actifs de génération thermique. En outre, RWE prévoit de réduire ses coûts annuels sur la base d'un milliard d'euros par an d'ici 2014.

A propos de ses comptes, RWE a fait état de résultats 2011 légèrement supérieurs aux attentes. L'Ebit est ressorti à 5,81 milliards d'euros, en recul de 24 % contre 5,7 milliards anticipés par le consensus. Le résultat net récurrent s'est établi à 2,5 milliards d'euros, en repli de 34 %, en ligne avec les attentes pour un chiffre d'affaires à 51,69 milliards d'euros, en baisse de 3,4 %.

Par ailleurs, RWE a annoncé revoir en hausse ses prévisions pour 2013, tablant, comme en 2012, sur des résultats inchangés par rapport à 2011. Oddo considère qu'il est « difficile d'établir une réelle comparaison. En effet, les précédentes prévisions étaient avant cessions alors que les nouvelles sont après cessions sachant que l'impact dilutif des cessions, bien moins important qu'initialement prévu pourrait avoir un effet sur les résultats post 2013 ». Ce dernier reste à Alléger avec un objectif inchangé à 27 euros.

Le groupe proposera, comme attendu, un dividende de 2 euros par action contre 3,5 euros en 2010.