Berne (awp/ats) - Deux systèmes de défense sol-air de longue portée sont encore dans la course pour le renouvellement de la défense de l'armée suisse. Le consortium français Eurosam et la société américaine Raytheon ont transmis leurs offres. Israël a renoncé.

La soumission de cette première offre marque le début de la phase d'analyse et d'essais, a indiqué armasuisse lundi. Un deuxième appel d'offres aura lieu dans le courant de l'hiver prochain.

Des spécialistes du Département fédéral de la défense vont analyser les offres des fabricants en évaluant l'efficacité des différents systèmes et en testant la performance du radar. Aucun essai de tir ne sera effectué.

Ces analyses donneront lieu à des rapports individuels. Les candidats ne seront comparés qu'ensuite. Suivra un deuxième appel d'offres. Le Conseil fédéral tranchera.

La surface à couvrir par la défense sol-air doit être de 15'000 km2 au moins. Le système doit atteindre une altitude d'engagement de plus de 12'000 m et une portée supérieure à 50 km. Il n'est pas nécessaire de disposer d'une capacité de défense contre des missiles balistiques.

Le renouvellement des moyens de défense sol-air de longue portée fait partie du programme d'achat de la nouvelle flotte d'avions de combat de l'armée suisse. La facture totale se monte à 8 milliards de francs suisses. Cinq appareils sont évalués pour remplacer les Tiger et les F/A-18 de l'armée: le Gripen E suédois (Saab), le Rafale français (Dassault), l'européen Eurofighter (Airbus), ainsi que les américains Super Hornet de Boeing et le F-35A de Lockheed-Martin.

ats/al