Paris (awp/afp) - Le groupe français de matériaux de construction et de distribution Saint-Gobain a publié jeudi des "résultats record" avec un bénéfice net en progression de 88% au premier semestre par rapport aux six premiers mois de 2019, à 1,298 milliard d'euros.

Saint-Gobain avait essuyé une perte de 434 millions d'euros au premier semestre 2020. Mais "nous avons complètement dépassé la crise Covid de 2020", a estimé le directeur général Benoît Bazin lors d'une conférence de presse téléphonique.

"Ce premier semestre est marqué par de nouveaux résultats record", a-t-il souligné.

"Saint-Gobain se situe désormais sur une trajectoire nouvelle de croissance et de rentabilité et confirme sa position d'acteur de référence pour décarboner le monde de la construction et de l'industrie", a-t-il relevé.

Porté par le boom de la rénovation en Europe et de la construction en Amérique et en Asie-Pacifique, le chiffre d'affaires du groupe français a rebondi à 22,131 milliards d'euros, en hausse de 24,6% par rapport aux six premiers mois de 2020 et de 2,1% par rapport à la période correspondante de 2019.

Saint-Gobain a à la fois profité de la hausse des volumes et d'une augmentation des prix, ce qui a permis à la marge d'exploitation de grimper au niveau historique de 10,7% -avec un résultat d'exploitation de 2,38 milliards d'euros- au premier semestre, contre 7,6% deux ans plus tôt.

"Saint-Gobain est vraiment dans une phase d'accélération de la croissance", s'est félicité le nouveau directeur général -ancien numéro deux, entré en fonction le 1er juillet-, qui a relevé ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice.

"Nous visons une très forte progression du résultat d'exploitation sur l'ensemble de l'année 2021, à un nouveau plus haut historique", a prédit M. Bazin, promettant plus de détails à la journée investisseurs du 6 octobre.

Saint-Gobain tablait jusqu'à présent sur "une forte progression du résultat d'exploitation".

Le groupe devrait continuer à "bénéficier d'une bonne dynamique de ses principaux marchés" au second semestre, malgré un "environnement macroéconomique et sanitaire encore marqué par des incertitudes", prévoit-il, rappelant que la fin 2020 avait été excellente et que la base de comparaison sera élevée.

afp/rp