Paris (awp/afp) - La recherche de partenariats engagée pour deux secteurs d'activités du groupe Saint-Gobain, la chaîne de magasins Lapeyre et la division canalisation Pont-à-Mousson (PAM), reste d'actualité et va reprendre lorsque la crise le permettra, a indiqué jeudi le directeur général délégué Benoît Bazin.

Interrogé sur l'évolution de l'activité canalisation, M. Bazin a déclaré lors de l'assemblée générale du groupe que "la pertinence stratégique de la recherche de partenariats demeure".

"Le processus est un peu en pause compte tenu de la crise du Covid au cours des derniers mois", mais le groupe le reprendra "dès que les circonstances le permettront (...) avec la volonté de garantir la pérennité de l'activité de Saint-Gobain Pont-à-Mousson dans le long terme", a-t-il ajouté.

M. Bazin a précisé que la crise avait pesé "fortement (sur) la rentabilité à court terme", avec notamment la fermeture pendant six semaines du haut-fourneau principal de Pont-à-Mousson.

Mais il a souligné que le travail de redressement de l'activité canalisation en cours depuis 2017 "porte ses fruits", avec une réduction des coûts, des investissements de productivité et une réduction des surcapacités en Europe.

Concernant les magasins Lapeyre (aménagement de la maison), le directeur général délégué a également dit que "le projet de recherche de partenariats reste toujours valide au plan stratégique" et que "les démarches pourraient reprendre progressivement autour de l'été".

"Les efforts stratégiques d'amélioration progressent bien", a affirmé M. Bazin, en citant la logistique, la refonte de la gamme et l'informatique.

De son côté, le PDG de Saint-Gobain, Pierre-André de Chalendar a souligné que les niveaux d'activité du groupe "progressent chaque semaine".

"Depuis le point bas touché début avril, cette progression n'a cessé de se poursuivre avec un mois de mai qui enregistrait un niveau d'activité d'environ 80% par rapport à 2019, en jours ouvrés comparables, en nette hausse par rapport au mois d'avril qui était d'environ 60%", a détaillé M. de Chalendar, tout en précisant que les processus de reprise sont "très disparates (...) selon les pays".

Le PDG a d'autre part estimé que pour les salariés du groupe en France, le chômage partiel pourrait se terminer à la fin juin, après avoir concerné plus de la moitié des effectifs durant le premier mois de confinement, de mi-mars à mi-avril, avant de diminuer régulièrement.

afp/rp