Salvatore Ferragamo bondit de près de 8% à 13,16 euros emportant le reste du secteur du luxe dans son sillage. A paris, Hermès gagne 0,9% et Kering, 1%. LVMH limite son repli à 0,3%. Le groupe italien fondé en 1927 a publié des résultats semestriels dégradés par la pandémie et le confinement, mais affiché sa confiance pour la deuxième partie de l'année. La célèbre enseigne florentine a assuré que les mois de juillet et août avaient été marqués par une reprise forte en Chine et Corée du Sud, et en ligne avec ses attentes.

L'enjeu est d'importance. Comme le reste du secteur, l'Asie-Pacifique est un marché clef. Cette zone a d'ailleurs le premier marché du groupe italien, avec 44% de ses ventes. Celles-ci y ont reculé de 39,1% à taux de change constant au premier semestre sur un an, dont 35,3% sur le seul deuxième trimestre, signe d'une amélioration de la conjoncture.

Le chiffre d'affaires global de Salvatore Ferragamo au premier semestre a atteint 377 millions d'euros, en repli de 46,9% à taux de change constant.

L'Ebitda est ressorti à 30 millions, en chute de 83,9%. Le résultat opérationnel courant est tombé dans le rouge à -74 millions, contre un résultat positif de 94 millions au 30 juin 2019.

Le groupe a accusé au final une perte nette de 86 millions, à comparer à un bénéfice de 60 millions un an plus tôt.

Salvatore Ferragamo a enfin confirmé ses objectifs à moyen-long terme, avec la volonté de "poursuivre le renforcement de la position de Salvatore Ferragamo parmi les leaders du marché du luxe".