New York (awp/afp) - Le géant américain des semi-conducteurs Intel a relevé ses prévisions annuelles jeudi après avoir dévoilé des résultats trimestriels dépassant les attentes, le groupe profitant de l'envol de la demande pour les composants électroniques avec la pandémie.

"La numérisation de tous les produits s'accélère, créant une énorme opportunité de croissance pour notre entreprise et nos clients, aussi bien sur notre coeur de métier que sur des activités émergentes", a souligné le directeur général d'Intel, Pat Gelsinger, dans un communiqué. Il a pris la tête de l'entreprise en début d'année.

Le groupe prévoit un chiffre d'affaires de 77,6 milliards de dollars pour l'ensemble de l'année, contre 77 milliards auparavant, et un bénéfice ajusté par action de 4,80 dollars, contre 4,60 dollars précédemment.

Au deuxième trimestre, son chiffre d'affaires a stagné par rapport à la même période de 2020, à 19,6 milliards de dollars.

Le groupe a dégagé un bénéfice net de 5,1 milliards de dollars, quasi stable également. Rapporté par action et hors éléments exceptionnels, le bénéfice a atteint 1,28 dollar, soit plus que le 1,06 dollar anticipé par les analystes.

Les fabricants d'ordinateurs et autres appareils électroniques ont vu la demande pour leurs produits exploser avec la généralisation du télétravail et du divertissement à domicile dès le début de la pandémie, tirant la demande pour les puces électroniques.

D'autres secteurs industriels, comme l'automobile, en ont aussi besoin pour leurs produits désormais truffés d'électronique et peinent actuellement à s'en procurer.

Pour répondre à la demande croissante, Intel a dévoilé en mars son intention d'investir 20 milliards de dollars dans deux nouvelles usines en Arizona.

Le Wall Street Journal a récemment affirmé qu'Intel, qui fait notamment face à la concurrence de TSMC et Samsung, était en discussion pour racheter GlobalFoundries dans une opération à environ 30 milliards de dollars visant à dynamiser sa production.

Le titre d'Intel perdait 1,9% dans les échanges électroniques après la clôture de la Bourse à New York.

afp/rp