Paris (awp/afp) - Le laboratoire Sanofi a annoncé mardi l'arrêt d'un programme clinique consacré au venglustat dans le traitement de la polykystose rénale autosomique dominante (PKD), une des principales causes de transplantation rénale.

Sanofi a mis un terme à "une étude pivot de phase 2/3 consacrée au venglustat dans le traitement de la polykystose rénale autosomique dominante", selon son communiqué.

"Les résultats obtenus n'ont pas été à la hauteur de nos attentes, en particulier pour les patients souffrant de PKD", explique le Dr John Reed, responsable Monde de la Recherche et développement de Sanofi, cité dans le communiqué.

La polykystose rénale autosomique dominante, ou PKD, se traduit par le développement progressif de multiples kystes dans chacun des deux reins, résultant souvent en la nécessité d'une dialyse ou d'une greffe. Avec ce traitement, Sanofi cherchait un moyen de prévenir la croissance des kystes rénaux.

Le laboratoire dit continuer de mener des études sur l'utilisation du venglustat pour traiter d'autres maladies.

afp/buc