L’action Sap (-1,96% à 119,10 euros) affiche la plus forte baisse de l'indice Dax 30. Si l’éditeur de logiciels professionnels a relevé ses objectifs 2021, les investisseurs l'avaient déjà anticipé. La source de leur déception est le non relèvement du haut de la fourchette d'objectifs des revenus du cloud. Fort d'une performance dans le cloud meilleure que prévu, SAP cible un résultat opérationnel ajusté entre 7,95 et 8,25 milliards, au pire en recul de 4% et au mieux stable à taux de change constants.

Il était auparavant anticipé entre 7,8 et 8,2 milliards, soit au mieux en repli de 1% à taux de change constants.

Le chiffre d'affaires total est anticipé désormais entre 23,6 et 24 milliards d'euros, en augmentation de 2% à 3% à taux de change constants. Il était précédemment anticipé entre 23,4 et 23,8 milliards d'euros, en augmentation de 1% à 2% à taux de change constants.

SAP avait déjà rehaussé de 100 millions d'euros sa prévision de revenus en avril.

Le revenu dans le cloud est attendu dans la fourchette de 9,3 à 9,5 milliards d'euros, en hausse de 15% à 18% à taux de change constants. Il était, lui, auparavant attendu dans la fourchette de 9,2 à 9,5 milliards d'euros, en hausse de 14% à 18% à taux de change constants.

Au second trimestre, l'éditeur de logiciels professionnels a dépassé les attentes. Il a dégagé un résultat opérationnel ajusté en repli de 2% à 1,92 milliard d'euros, dépassant nettement le consensus s'élevant à 1,87 milliard. Hors impact des changes, il a augmenté de 3%. La marge a reculé de 0,3 point à 28,8% à taux de change constants alors que le marché visait 28,2%.

Les revenus ont reculé de 1% à 6,67 milliards d'euros alors qu'ils étaient attendus à 6,69 milliards d'euros. Ils ont cependant progressé de 3% hors impact des changes. Dans le cloud, son activité a progressé de 11% (+17% à taux de change constants) à 2,27 milliards d'euros. Elle a accéléré par rapport au deuxième trimestre. Le backlog du cloud est en hausse de 17% (+20% à taux de change constants) à 7,77 milliards d'euros. Sa croissance s'est aussi accélérée par rapport au précédent trimestre.

Les revenus des licences logiciels ont pour leur part reculé de 16% à 650 millions d'euros. Ils sont en repli de 13% à taux de change constants. Le marché était cependant plus pessimiste et visait 622 millions d'euros.