La Bourse de Paris a débuté la séance sur une note incertaine lundi, le reflux des cours du brut étant compensé par le repli des valeurs de l'agroalimentaire dans le sillage de propos prudents des analystes d'UBS.

Vers 10h30, l'indice CAC 40 s'inscrivait en baisse de 0,2% à 4672,1 points.

Le début de séance a été émaillé par quelques incidents techniques ayant entraîné des perturbations au niveau des cotations chez Euronext.

Sur le front du pétrole, la baril de brut léger américain WTI se traite ce matin autour de 134 dollars, soit un repli de l'ordre de 0,6%.

Cette décrue s'explique par la révision à la baisse des perspectives de la demande de l'OPEP, mais surtout par l'annonce d'une augmentation de 200.000 barils de pétrole de la production quotidienne de l'Arabie Saoudite.

Le repli des cours du brut permet à Air France-KLM d'opérer un rebond de quelque 3% dans les premiers échanges.

Les valeurs bancaires sont également bien orientées à Paris, alors que les stratèges de JP Morgan affirment ce matin dans une étude que 'le pire est passé' en ce qui concerne le secteur.

Le britannique Barclays a par ailleurs annoncé qu'il envisageait la possibilité d'une émission d'actions nouvelles et que son bénéfice imposable était, en date du mois de mai, supérieur à celui affiché à la même époque de l'année dernière.

Les valeurs de l'agroalimentaire sont en revanche à la peine dans le sillage d'une dégradation générale des analystes d'UBS.

Danone décroche ainsi de plus de 2% après avoir été dégradé de 'neutre' à 'vendre' par le bureau d'études, avec un objectif de cours ramené de 58 à 50 euros.

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