Schlumberger bondit de 7,09% à 54,24 euros à Paris et de 6,53% à 72,63 dollars à New York, soutenu par des perspectives favorables. "Nos perspectives pour le reste de l'année 2010 confirment l'optimisme que nous avons exprimé en début d'année", a déclaré le P-DG Andrew Gould à l'occasion de la publication d'un résultat net du premier trimestre en repli de 28% à 672 millions de dollars. Hors charges de 0,06 dollar au premier trimestre 2010, le résultat dilué par action du leader mondial des services pétroliers s'élève à 0,62 dollar, contre 0,78 dollar un an plus tôt.

Le chiffre d'affaires a reculé de 6,7% à 5,6 milliards de dollars. Les analystes de Wall Street anticipaient un BPA hors charges de 0,61 dollar et un chiffre d'affaires de 5,69 milliards de dollars.

La solide performance en Amérique du Nord et la poursuite des activités soutenues au Moyen-Orient et en Asie ont neutralisé la baisse globale des ventes de produits et de logiciels et la forte contraction des activités en Mer du Nord et en Russie résultant de l'efficacité du forage et des mauvaises conditions climatiques.

Selon Andrew Gould, la hausse des prix du pétrole constitue de plus en plus un signe tangible indiquant que les opérateurs envisagent une hausse de l'activité supérieure à leurs prévisions initiales dans les marchés internationaux.

Tout comme au quatrième trimestre 2009, Schlumberger observe des améliorations dans certains marchés étrangers, notamment dans le secteur britannique de la Mer du Nord, en Amérique latine et en Afrique occidentale, et à terre en Russie.

Dans la perspective de cette hausse au deuxième semestre 2010 et en 2011, le groupe a relevé ses prévisions de dépenses d'investissement de 400 millions de dollars, qui seront en majeure partie consacrés aux activités de Forage et mesures et aux technologies de pointe de logging.

"Enfin, j'avais déclaré qu'à mon avis, les marges internationales toucheraient le fond à la fin du deuxième trimestre 2010. Je me trompais. Les marges internationales semblent d'ores et déjà avoir touché le fond et sont maintenant susceptibles de repartir à la hausse en l'absence de circonstances exceptionnelles", a conclu Andrew Gould.

(P-J.L)