Schneider Electric trône au sommet du CAC 40 mercredi, avec une hausse de 2,48% à 146,38 euros par action dans le sillage d'une publication trimestrielle meilleure qu'attendu. Le spécialiste des systèmes électriques et d'automatisation a en effet publié un chiffre d'affaires de 7,22 milliards d'euros pour la période de juillet à septembre 2021, alors que le consensus rapporté par Invest Securities espérait 7,17 milliards. Schneider Electric a généré une croissance de 11,8%, dont 8,8% en organique.

"Cette performance reflète la pertinence de nos solutions et le niveau élevé et soutenu de la demande sur nos marchés finaux", s'est réjoui Jean-Pascal Tricoire, le Président-Directeur général de Schneider.

Dans le détail, la division Gestion de l'énergie a enregistré une hausse organique de 9,4%, quand les Automatismes industriels ont progressé de 6,7%. Schneider précise que ces derniers ont été les plus touchés par les tensions dans les chaînes logistiques et les pénuries de composants électroniques qui ont affecté le chiffre d'affaires trimestriel.

Bien que le groupe ne précise pas dans quelle mesure ces tensions ont perturbé l'activité, il observe qu'elles ont augmenté sur le troisième trimestre et qu'elle devraient se poursuivre pendant au moins deux ou trois trimestres supplémentaires. Schneider prévoit également la poursuite de l'augmentation des coûts des intrants liée aux coûts des matières premières, du transport et à l'approvisionnement en composants électroniques.

Malgré ce contexte, l'industriel a maintenu ses objectifs annuels, "en supposant l'absence d'une nouvelle détérioration liée à la pandémie de COVID-19 qui entraînerait des perturbations économiques importantes" et vise toujours une croissance organique de 11% à 13%, ainsi qu'une hausse organique de la marge d'EBITA ajusté de 120 à 150 points de base. Celle-ci devrait ainsi s'établir entre 16,9% et 17,2% (versus 17,1% attendu).