PARIS, 13 septembre (Reuters) - Les principales Bourses
européennes progressent en début de séance mardi après trois
sessions consécutives de gains mais la tendance est prudente en
attendant la publication des chiffres mensuels de l'inflation
aux Etats-Unis.
    À Paris, le CAC 40         gagne 0,48% à 6.364,15 points
vers 08h30 GMT. A Londres, le FTSE 100         prend 0,19% et à
Francfort, le Dax          avance de 0,24%. 
    L'indice EuroStoxx 50             progresse de 0,39%, le
FTSEurofirst 300          de 0,43% et le Stoxx 600          de
0,32%.
    Les investisseurs attendent les chiffres des prix à la
consommation (CPI) aux Etats-Unis pour le mois d'août qui seront
connus à 12h30 GMT. Le consensus table sur un ralentissement de
la hausse des prix à 8,1% sur un an, mais l'inflation dite de
base pourrait, elle, continuer d'accélérer.
    Le marché est partagé entre une hausse des taux d'un
demi-point ou de trois quarts de point le 21 septembre, à
l'occasion de la réunion de politique monétaire de la Réserve
fédérale américaine (Fed).
    "Un nouveau ralentissement de l'inflation soutiendrait les
arguments en faveur d'une réduction du rythme du resserrement de
la politique monétaire avec une augmentation des taux de 50
points de base lors de la réunion du FOMC la semaine prochaine",
explique Kristina Clifton, économiste chez CBA.
    En Europe, l'inflation allemande a été confirmée mardi à
8,8% sur un an en août alors que les chiffres pour l'ensemble de
la zone euro seront publiés vendredi.              
    Aux valeurs, Schneider Electric           avance de 0,13% et
le groupe britannique Aveva         de 2,90% alors que, selon la
chaîne Sky News, le groupe français est proche d'un accord pour
racheter les quelque 41% du capital de sa cible qu'il ne détient
pas encore pour environ 3,5 milliards de livres (4,04 milliards
d'euros).             
    La banque suisse UBS          s'adjuge 1,3% après avoir
annoncé prévoir de relever de 10% son dividende et dit
s'attendre à ce que ses rachats d'actions dépassent cette année
l'objectif de 5 milliards de dollars (4,9 milliards d'euros), ce
qui permettra d'augmenter le retour aux actionnaires après
l'abandon du projet d'acquisition de Wealthfront.             

 (Rédigé par Claude Chendjou, édité par Sophie Louet)