Schneider a publié un chiffre d'affaires 2020 de 25,16 milliards d'euros, en repli de 7,4% sur un an (-4,7% en organique). L'EBITDA ajusté ressort à 3,93 milliards d'euros (-7,4%), pour une marge de 15,6%, similaire à celle de l'an passé. En organique, cette marge progresse de 20 points de base grâce notamment à "la forte productivité, à l'impact favorable des matières premières" ou encore "au bon niveau d'économies réalisées", explique le fabricant d'équipements électriques. Au final, le résultat net part du groupe chute de 12% et ressort à 2,13 milliards d'euros.

Le chiffre d'affaires du quatrième trimestre 2020 s'élève à 7,13 milliards d'euros, soit une hausse organique de 0,8% et une baisse de 2,5% en données publiées. La division Produits (59% de l'activité en 2020) a affiché une croissance organique de 1% sur le trimestre, alors que Systèmes (24% de l'activité) a reculé de 4%. Les Logiciels & Services (17% de l'activité) est en hausse de 6%.

La génération de cash-flow libre pour l'année est exceptionnellement forte à 3,67 milliards d'euros, soit une performance record, supérieure à 3 milliards d'euros pour la deuxième année consécutive.

Au 31 décembre 2020, la dette nette de Schneider Electric s'établit à 3,56 milliards d'euros (contre 3,79 milliards en décembre 2019), après paiement d'un dividende de 1,5 milliard d'euros.

Le groupe proposera par ailleurs un dividende annuel de 2,6 euros par action.

Enfin, en 2021 Schneider vise une croissance organique de son chiffre d'affaires comprise entre 5% et 8%, de son EBITA ajusté de 9% à 15%, et de sa marge d'EBTDA ajustée de 60 à 100 points de base. Cela implique que cette dernière ressorte entre 16,1% et 16,5%.