Schneider Electric a fait état de solides résultats annuels 2022 qui ressortent "à leurs plus hauts niveaux historiques". Le leader de la transformation numérique de la gestion d’énergie et des automatismes industriels a réalisé l'an dernier 3,477 milliards d'euros de bénéfice net, en hausse de 9% par rapport à l'année précédente. L'EBITA ajusté ressort à 6 milliards d'euros sur la période, en croissance organique de 14%. Son chiffre d'affaires s'élève à 34,176 milliards, en croissance de18,2%, porté par l'expansion des marchés de l'électrification et de l'efficacité énergétique.

Le cash-flow libre s'inscrit à 3,3 milliards d'euros, en hausse de 19%.

Par ailleurs, au sein de la gouvernance du groupe, une page se tourne avec le départ de son directeur général, Jean-Pascal Tricoire, qui cédera son poste au mois de mai tout en gardant la présidence.

"Les choix stratégiques que nous avons effectués ces dernières années nous permettent de nous positionner sur la double tendance vers l'électrification et la digitalisation", a souligné Jean-Pascal Tricoire dans un communiqué, jugeant son groupe "bien préparé pour le futur. Nos offres n'ont jamais été aussi pertinentes".

Son successeur est Peter Herweck, actuel directeur général d'Aveva, éditeur britannique de logiciels industriels dont Schneider a d'abord absorbé 60% en 2017 avant d'en finaliser l'an dernier l'acquisition complète.

Côté perspectives, le groupe Schneider table pour 2023 sur une croissance organique de l'Ebita ajusté entre 12% et 16%, basée sur une croissance organique du chiffre d'affaires entre 9% et 11%.