Seagen Canada a annoncé la disponibilité commerciale de PADCEV® (enfortumab vedotin) pour le traitement des patients adultes atteints d'un cancer urothélial (mUC) localement avancé ou métastatique non résécable, qui ont déjà reçu une chimiothérapie contenant du platine et un traitement par un inhibiteur du récepteur de mort cellulaire programmée 1 (PD-1) ou du ligand de mort programmée 1 (PD-L1). Le cancer de la vessie touche environ 12 000 Canadiens chaque année, ce qui en fait le cinquième diagnostic de cancer au Canada4. Le cancer de la vessie est une maladie où des cellules cancéreuses se forment dans les tissus de la vessie5. Le cancer urothélial est le type le plus courant de cancer de la vessie, représentant environ 90 % de tous les cas.6 Les stades avancés du cancer urothélial sont souvent appelés localement avancés ou métastatiques.7 Bien que certains cancers de la vessie localement avancés ou métastatiques cessent de croître, diminuent ou même disparaissent en réponse aux options de traitement actuelles, le cancer revient presque toujours et croît de manière agressive, réduisant ainsi l'espérance de vie. L'approbation de PADCEV par Santé Canada était basée sur une étude ouverte, randomisée, de phase 3 et multicentrique (EV 301) qui a recruté 608 patients (dont 52 Canadiens) atteints d'un cancer urothélial localement avancé ou métastatique non résécable ayant reçu un traitement préalable par une chimiothérapie contenant du platine et un inhibiteur de PD1 ou PDL1, un type d'immunothérapie. Lors d'un suivi médian d'environ 11 mois, par rapport à la chimiothérapie, l'enfortumab vedotin a satisfait à son critère principal et a amélioré la survie globale (SG) de près de quatre mois (médiane de 12,88 mois contre 8,97 mois). Une récente enquête de Seagen Canada, menée par Leger Research, évaluant les connaissances des Canadiens sur le cancer de la vessie, a révélé que de nombreux Canadiens ont des connaissances limitées sur cette maladie. Les principales conclusions de l'enquête sont les suivantes : moins d'un tiers (31 %) des répondants savent que le tabagisme est un facteur de risque de cancer de la vessie ; la plupart des répondants (89 %) ne savent pas que le cancer de la vessie a l'un des taux de récurrence les plus élevés de tous les cancers ; la majorité des répondants (60 %) ne savent pas que certaines professions, comme peintre, plombier ou pompier, peuvent présenter un risque plus élevé de développer un cancer de la vessie ; et seulement quatre répondants sur dix (42 %) savent que le cancer de la vessie est un cancer traitable, comparativement à d'autres formes de cancer.