Sensorion : lancement de l’essai de preuve de concept du SENS-401 approuvé en France
Le 07 juin 2022 à 08:46
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L'étude clinique de preuve de concept (POC) de Sensorien pour SENS-401 (Arazasetron) chez les patients devant bénéficier d'un implant cochléaire a été approuvé par les autorités réglementaires en France. L'autorisation a été accordée pour le lancement d'un essai de phase 2a du SENS-401 pour la préservation de l'audition chez les patients devant bénéficier d'un implant cochléaire, en raison d'une perte auditive modérément sévère à profonde.
Il s'agira d'un essai multicentrique, randomisé, contrôlé et ouvert, ayant pour objectif d'évaluer la présence du SENS-401 dans la cochlée (périlymphe) après sept jours d'administration orale biquotidienne chez des participants adultes avant une implantation cochléaire. Les patients poursuivront la prise de SENS-401 pendant quarante-neuf jours.
L'essai évaluera également un certain nombre de critères secondaires, notamment la modification du seuil d'audition sur plusieurs fréquences, entre le début et la fin de l'étude, dans l'oreille implantée. Comme déjà communiqué, le recrutement du premier patient est prévu pour mi-2022.
Sensorion est une société de biotechnologie en phase clinique, spécialisée dans le développement de nouvelles thérapies pour restaurer, traiter et prévenir les troubles de la perte auditive, un besoin médical largement insatisfait au niveau mondial.
Sensorion a construit une plateforme technologique de R&D afin d'élargir sa compréhension de la pathophysiologie et l'étiologie des maladies liées à l'oreille interne, ce qui lui permet de sélectionner les meilleures cibles et modalités pour les candidats médicaments.
Son portefeuille en phase clinique comprend un produit de phase 2 : SENS-401 (Arazasetron) qui progresse dans une étude clinique de Preuve de Concept (PoC) dans l'ototoxicité par le cisplatine (CIO), et dans une étude en partenariat avec Cochlear Limited, chez des patients devant recevoir un implant cochléaire.
Sensorion a conclu une collaboration stratégique avec l'Institut Pasteur. Elle a deux programmes de thérapie génique, au stade préclinique, visant à corriger des formes héréditaires de surdité, notamment la surdité causée par une mutation du gène codant pour l'Otoferline, et la perte auditive liée à une mutation du gène GJB2.