Le plan de départs volontaires mis en place chez SFR devrait être largement accepté par les salariés, à en croire les estimations faites par certains analystes.

Les équipes de Bryan Garnier croient savoir que les salariés de l'opérateur devraient se voir proposer les mêmes conditions de départ que lors du plan mis en oeuvre en 2013, à savoir deux mois et demi de salaire brut pour chaque année d'ancienneté au sein de l'entreprise.

Si le plan devrait générer des économies de plus de 200 millions d'euros à terme, l'opérateur devra d'abord passer plusieurs centaines de millions de provisions dans ses comptes, essentiellement sur les exercices 2017 et 2018 d'après les prévisions du bureau d'études.

Dans une note de recherche, Bryan Garnier explique s'interroger sur le 'timing' de cette réorganisation, qui survient alors que SFR cherche à renouer avec une dynamique commerciale favorable.

Les analystes s'interrogent également sur la compatibilité d'un tel plan avec les velléités de montée en gamme ('premium') manifestées par l'opérateur.

D'après BG, l'opérateur télécoms devra forcément avoir recours à une main d'oeuvre extérieure et à des sous-traitants et investir dans ses systèmes d'information s'il souhaite tenir le rythme.

Pour mémoire, SFR affiche l'ambition de réduire ses effectifs de quelques 5000 postes, soit l'équivalent de 30% du total de sa masse salariale actuelle.

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