Genève (awp) - Soumis à un fort contexte d'incertitude et aux effets des mesures de verrouillage pour endiguer la pandémie de Covid-19, le spécialiste de l'inspection et de la certification SGS a vu ses ventes reculer en 2020. Le groupe a toutefois noté un retour progressif vers la croissance en fin d'année, et a émis les premières lignes directrices de sa nouvelle stratégie annoncée plus tôt.

Le chiffre d'affaires du groupe genevois a diminué de 15,1% à 5,6 milliards de francs suisses en 2020, indique un communiqué publié jeudi. Le résultat d'exploitation (Ebit) s'est contracté de 26,5% à 795 millions, avec une marge afférente qui atteint 14,2%.

La marge opérationnelle ajustée, qui s'élève à 16,1%, est stable par rapport à 2019 et a même progressé de 20 points de base à taux de change constants.

SGS explique cette amélioration notamment par le programme d'optimisation des coûts structurels mis en oeuvre au cours du second semestre 2019, et aux mesures supplémentaires prises en 2020 en raison de la pandémie.

SGS a également cédé du terrain au niveau du bénéfice net, qui recule de 15,2% à 565 millions de francs suisses. Ces résultats annuels sont ainsi légèrement inférieurs aux prévisions des analystes du consensus AWP, sauf pour le bénéfice net qui est plus élevé qu'attendu.

Le spécialiste de l'inspection a donc bien été affecté par la crise mais déclare avoir observé "une amélioration graduelle au cours du second semestre de 2020 avec un retour à la croissance en décembre". Le comité exécutif a par ailleurs réitérer un dividende stable à 80 francs suisses par action.

Aucune perspective chiffrée n'a par ailleurs été émise concernant l'évolution des affaires en 2021. SGS a simplement déclaré s'attendre à "une solide croissance organique" se normalisant suite à l'impact du Covid-19, à une amélioration de l'Ebit ajusté, ainsi qu'à la progression ou au moins au maintien du dividende.

Il a par ailleurs évoqué sa nouvelle stratégie, qui sera officiellement présentée durant la journée des investisseurs en mai 2021.

Sa structure opérationnelle a donc été simplifiée pour passer de huit à quatre divisions, Connectivité et produits, Santé et nutrition, Industries et environnement et Ressources naturelles, ainsi que deux unités stratégiques interdivisionnaires: Connaissances et Numérique et Innovation.

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