Les réseaux Auto Sécurité et Sécuritest plaident pour une évaluation des compétences via une plateforme digitale.

Un chiffre stable depuis 2 ans malgré tous les efforts fournis et dû principalement au durcissement des critères d'entrée dans la profession depuis 2018. Alors que le chômage en France est reparti à la hausse, les dirigeants du Groupe s'en alarment et proposent de lever ces points de blocage grâce à un outil pragmatique, co-conçu avec les acteurs du secteur.

En tant que membres du CNPA, Auto Sécurité et Sécuritest échangent régulièrement avec tous les acteurs de la profession quant à leurs problématiques de recrutement. Et tous partagent les mêmes difficultés. A l'échelle du marché global, ce sont entre 800 et 1000 emplois qui seraient ainsi à pourvoir.

Pourtant, depuis 2 ans, le Groupe ne ménage pas ses efforts (mise en place d'un site didactique sur le métier : moncontroleur.com, campagne de sensibilisation dans les écoles, etc.), mais les chiffres restent stables.

Pourquoi ?

Le durcissement des conditions d'entrée dans la profession a réduit drastiquement le nombre de candidats éligibles, et dans le même temps, il a coupé court à toutes les possibilités de reconversion pour les candidats non diplômés mais bénéficiant d'une expérience et/ou de connaissances avérées dans le domaine automobile.En effet, depuis la réforme de mai 2018, un CAP, un BEP ou une expérience qualifiante dans le secteur ne sont plus suffisants pour devenir contrôleur technique. Désormais, un Bac pro minimum, provenant exclusivement de la spécialité mécanique, est requis (complété par une formation de 400 heures).

«D'un seul coup, le vivier de candidats s'est significativement restreint du fait de l'augmentation du niveau de diplôme requis, alors que, dans le même temps, nous arrivons au renouvellement d'un bon nombre de contrôleurs techniques suite à des départs en retraite » expliquent les dirigeants.

Que faire ?

Assouplir les conditions d'accès à l'entrée en intégrant la voie de l'expérience et non plus seulement du diplôme. Pour cela, les Présidents des réseaux Auto Sécurité et Sécuritest lancent un appel à Elisabeth Borne, Ministre du travail afin d'ouvrir un nouveau chantier : celui de la mise en place d'une plateforme digitale co-construite avec les principaux acteurs du marché et l'Etat. Par une série de tests en ligne, elle permettrait d'évaluer les connaissances techniques des candidats dans le secteur automobile leur permettant d'accéder à la formation de contrôleur technique, sans référence à leurs diplômes.

« Au sein de notre groupe SGS France, nous avons toutes les compétences métiers pour modéliser une évaluation des connaissances au poste de contrôleur technique et nous maîtrisons les process pour faire passer des examens officiels. Mais nous pensons que ce projet doit être mutualisé avec les autres acteurs principaux du marché, sous couvert de l'État. Nous sommes prêts à y allouer les moyens nécessaires ».

Contact presse : Sylvie Le Roux - 06 28 69 05 24 - sylvie.leroux@pressentiel.fr

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SGS SA published this content on 28 May 2021 and is solely responsible for the information contained therein. Distributed by Public, unedited and unaltered, on 01 June 2021 15:04:06 UTC.