KYIV, 1er octobre (Reuters) - Le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) a annoncé samedi qu'au moins 20 personnes avaient été tuées lors du bombardement fin septembre par l'armée russe d'un convoi civil qui se trouvait dans une "zone grise" entre des territoires contrôlés par les troupes russes et d'autres aux mains des forces ukrainiennes dans l'est du pays.

Sept véhicules ont été touchés par ce bombardement entre Svatove, localité occupée de la région de Louhansk, et Koupiansk, ville de la région de Kharkiv reprise par l'Ukraine le mois dernier, a précisé le SBU.

Il a publié des images de véhicules civils détruits sur un chemin situé le long d'une voie de chemin de fer et ce qui semble être des restes humains carbonisés. Deux des corps figurant sur ces images sont assis sur le siège conducteur d'une voiture.

Des responsables d'une zone sous contrôle russe de l'est de l'Ukraine avaient accusé jeudi Kyiv d'avoir bombardé un convoi de réfugiés évacué de la région de Kharkiv et d'avoir tué une trentaine de civils, ont rapporté des médias d'Etat russes.

On ignorait dans l'immédiat si ces responsables faisaient référence au même convoi.

Reuters n'a pas été en mesure de vérifier ces affirmations de sources indépendantes. (Reportage Pavel Polityuk, version française Marc Angrand)