Zurich (awp) - Avec l'acquisition de deux usines de Novartis, Siegfried est devenu le cinquième plus gros fournisseur de commandes pharma. A l'avenir, les acquisitions resteront un important moyen pour réaliser la stratégie du groupe. Et ce dernier n'exclut pas de se lancer dans le segment de la biotechnologie, comme l'a déclaré son directeur général Wolfgang Wienand au magazine Finanz und Wirtschaft.

Dans l'optique de la vision à long terme, il ferait sens de se lancer dans ce secteur, selon le patron de l'entreprise de Zofingue. Cette dernière pourrait donc se mettre à fabriquer des substances biotechnologiquement. Le numéro un de la branche, Lonza, rencontre un gros succès. Mais il s'agit d'une vision à long terme, a souligné M. Wienand, donc pas à l'horizon un ou deux ans, mais bien cinq à dix ans.

Le passage à la production de principes actifs mRNA est tout à fait imaginable, selon le directeur général. Il s'agit d'un segment où Siegfried pourrait aussi avoir du succès. A la condition que cet accès soit facilité par les technologies et les compétences nécessaires.

Siegfried ambitionne de croître dans quatre domaines via des acquisitions. Pour cela, il dispose d'une puissance de feu financière suffisante, même après le rachat des deux usines de Novartis. La marge est certainement supérieure à 300 millions de francs suisses, a affirmé M. Wienand.

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