Les spéculations vont bon train ces derniers mois sur l'avenir de cette activité de Siemens, dont les ventes se sont effondrées avec l'essor des énergies renouvelables.

La Chine est l'un des rares marchés restants pour les turbines à gaz.

L'accord signé mardi à Pékin, dont les détails financiers n'ont pas été divulgués, étend une coopération déjà existante et créera, selon Siemens, un écosystème de fournisseurs basé en Chine.

Il fait suite à un accord passé entre Siemens et la société chinoise United Heavy-Duty Turbine, dont SPIC est l'actionnaire majoritaire, pour collaborer dans les technologies et la formation.

"Les deux parties devraient bénéficier de la croissance structurelle attendue du marché chinois de la production d'électricité", s'est félicité le président du directoire de Siemens Joe Kaeser.

Reuters avait écrit la semaine dernière que Siemens cherchait une solution pour ses turbines à gaz avant sa journée investisseurs prévue en mai.

Des sources ont déclaré à Reuters que les discussions entre Siemens et le japonais Mitsubishi Heavy Industries s'étaient intensifiées récemment mais que Siemens envisageait également d'autres options.

Selon le magazine allemand Manager Manager, Siemens pourrait créer une coentreprise avec le groupe japonais pour la construction de grands générateurs de vapeur à gaz, tout en conservant dans son périmètre les services connexes qui restent rentables.

(Vera Eckert et John Revill, Dominique Rodriguez pour le service français, édité par Benoît Van Overstraeten)

Valeurs citées dans l'article : Mitsubishi Heavy Industries Ltd, Siemens AG