PEKIN, 13 juin (Reuters) - Siemens n'a aucune intention de jouer le rôle de chevalier blanc pour son compatriote Kuka, visé par une offre de rachat de 4,5 milliards d'euros de la part du chinois Midea, a déclaré le président du directoire du conglomérat allemand.

"Si nous avions été intéressés, nous aurions déjà agi depuis un moment", a dit Joe Kaeser à la télévision allemande en marge d'une visite de la chancelière Angela Merkel à Pékin.

La perspective de voir passer Kuka, fabricant de robots industriels, sous pavillon chinois suscite des débats et agite la classe politique en Allemagne.

Cité dimanche par le journal Handelsblatt, Andy Gu, directeur général adjoint de Midea, a affirmé que l'objectif du groupe chinois d'électroménager était uniquement commercial et non politique et visait à permettre au groupe allemand de percer sur le vaste marché chinois.

"Nous sommes une entreprise privée. Peu nous importe ce que réclame le gouvernement chinois", a-t-il dit. (Andreas Rinke, avec Andrea Shalal à Berlin; Bertrand Boucey pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : KUKA AG, Siemens AG, Midea Group Co Ltd