Berlin (awp/afp) - Le géant industriel allemand Siemens a fait état mercredi d'un premier trimestre "solide" en terme d'exploitation et de revenus, et relevé ses prévisions annuelles, malgré une baisse de son bénéfice net.

Le groupe a annoncé pour le trimestre d'octobre à décembre une baisse de son bénéfice net de 9%, à 1,6 milliard d'euros, selon un communiqué de résultats de l'entreprise, publié la veille de la date initialement prévue, jour de son assemblée générale des actionnaires.

Malgré cette baisse des profits que le groupe n'explique pas, Siemens estime présenter un trimestre "solide", en terme d'exploitation. "Nous avons été en mesure de poursuivre nos bonnes performances opérationnelles", s'est-il félicité.

Le bénéfice d'exploitation du groupe a ainsi pris 9% sur un an, à 2,7 milliards d'euros, soit "le meilleur démarrage historique pour une année fiscale". Son chiffre d'affaire a lui aussi grimpé de 10% au premier trimestre.

"Notre carnet de commandes exceptionnel (...) nous permet de relever nos perspectives pour l'exercice 2023 ", a déclaré Roland Busch, PDG de Siemens.

Le groupe a donc décidé de relever ses prévisions de chiffre d'affaires pour l'année en cours, tablant désormais sur une hausse de "7 à 10%" sur l'ensemble de l'année, contre une croissance de "6% à 9%" visée auparavant.

Ces bons résultats ont été particulièrement portés par la division "Smart infrastructure", dédiée à l'automatisation des usines, qui a connu une hausse de 47% de son bénéfice d'exploitation.

La filiale "Digital Industrie", qui comporte l'activité logiciel du groupe a elle aussi enregistré une augmentation de 15% de cet indicateur, à 5,1 milliards d'euros.

Au contraire, la partie "Mobilité", qui fabrique des trains notamment, a connu une chute de 13% de son bénéfice, en raison de "problèmes de livraisons de matériels et de composants".

Le conglomérat a été plombé l'an dernier, comme l'ensemble de l'industrie allemande, par des perturbations sur les chaînes d'approvisionnement mondiales, provoquées autant par les tensions géopolitiques que la reprise économique mondiale post-coronavirus.

afp/rp