Ce dernier, situé sur la Cinquième Avenue à Manhattan, juste à côté de la Trump Tower, a vu ses ventes baisser de 14% sur la période, un repli dû en partie aux manifestations, mesures de sécurité et restrictions du trafic dans le secteur depuis l'élection présidentielle du 8 novembre.

A Wall Street, l'action Tiffany chute de 6% à 77,00 dollars dans les échanges d'avant-Bourse après ces annonces.

Les ventes nettes mondiales du joaillier ont progressé de 0,5% mais avec un recul de 2% à périmètre comparable, la baisse dans les Amériques et aussi en Europe ayant contre-balancé de bonnes performances en Asie-Pacifique et au Japon.

Plusieurs chaînes de grands magasins aux Etats-Unis, mais aussi des distributeurs de prêt-à-porter et l'enseigne de joaillerie Signet Jewelers, ont publié des chiffres inférieurs aux attentes pour la période de Noël, sous le coup de la concurrence du commerce en ligne et d'une tendance générale à la baisse des achats d'habillement et d'accessoires.

Hors effet de change, le chiffre d'affaires net de Tiffany a augmenté de 1% en novembre-décembre mais ses ventes à magasins comparables ont diminué de 1%.

Le groupe a dit ne pas anticiper d'amélioration marquée des conditions économiques en 2017.

Tiffany a par ailleurs annoncé la nomination de Reed Krakoff, un ancien cadre dirigeant de Coach et de Ralph Lauren, au poste nouvellement créé de directeur artistique.

(Jessica Kuruthukulangara et Sruthi Ramakrishnan à Bangalore, Benoît Van Overstraeten et Véronique Tison pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Signet Jewelers Ltd., Tiffany & Co.