Zurich (awp) - Le directeur général de Sika, Paul Schuler, adhère aux objectifs formulés pour l'exercice en cours, malgré la persistance de la crise pandémique, selon ses déclarations dans la presse jeudi.

"Le chiffre d'affaires va quelque peu se contracter par rapport à 2019 en raison des pertes de changes. Mais le résultat d'exploitation (Ebit) devrait se situer à peu près au même niveau que l'année dernière", a-t-il estimé dans une interview accordée au portail financier The Market. Sans les effets de changes, Sika se trouverait même sur une trajectoire record.

M. Schuler est convaincu que Sika est bien positionné pour affronter la deuxième vague du coronavirus. "Même si des fermetures massives de sites de construction et d'usines automobiles devaient avoir lieu, l'impact sur notre activité dans l'exercice en cours serait probablement limité".

Sika prévoit une croissance comprise entre 6% et 8 % d'ici 2023. Les deux tiers de cette croissance seront d'origine organique et le reste se fera par des acquisitions. L'urbanisation mondiale, les programmes de relance économique aux États-Unis, en Chine ou en Europe lors de la crise du coronavirus, ainsi que les mesures d'assainissement écologique devraient constituer les moteurs favorisant la croissance organique.

Sika continue de se pencher sur des acquisitions potentielles en Europe ou aux Etats-Unis afin de devenir un acteur encore plus important, poursuit Paul Schuler. "Nous nous intéressons aussi aux entreprises qui génèrent de nouvelles technologies, comme c'est le cas dans le domaine des adhésifs ou du mortier.

Le chimiste du bâtiment vise une marge Ebit de 15% à 18% en 2023 (contre 13% en 2019) en exploitant les synergies, mais aussi en aiguisant sa rentabilité, un objectif qui devrait être atteint grâce à une hausse de la standardisation au niveau des produits, de meilleurs prix d'achat et une automatisation accrue dans les usines.

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