Le premier assureur italien Generali s'est assuré jeudi une participation majoritaire dans Cattolica en proposant une offre de rachat de 1,17 milliard d'euros pour le petit rival, dans le but de renforcer son leadership national.

Jusqu'à présent, 39,54% des actions soumises à l'offre, soit un peu plus de 30% du capital total de Cattolica, ont été apportées à l'offre, qui se termine le 29 octobre, selon les données de la bourse. Avec les actions déjà détenues avant l'offre, Generali détient maintenant une participation dans Cattolica d'un peu moins de 54%, au-dessus du seuil de 50% plus une action qu'il a fixé comme condition de l'offre.

Generali a commencé à s'intéresser à Cattolica l'année dernière, en venant à son secours avec un investissement de 300 millions d'euros après que les autorités de contrôle aient demandé à l'assureur de Vérone de renforcer ses finances.

La société basée à Trieste est devenue l'an dernier le principal actionnaire de Cattolica avec une participation de 23,7 %, reléguant Berkshire Hathaway de Warren Buffett à la deuxième place.

Au début de la semaine dernière, Berkshire Hathaway a présenté sa participation de 6,9 % dans le cadre de l'offre de rachat.

Pour prendre le contrôle total, dans le but de privatiser Cattolica, Generali a proposé 6,75 euros par action. L'offre est subordonnée à l'obtention du contrôle d'au moins 66,67 % de Cattolica, seuil que Generali s'est réservé le droit d'abaisser à 50 % plus une action.