A rebours d'un marché en hausse, Société Générale (-0,79% à 46,19 euros) accuse la deuxième plus forte baisse de l'indice CAC 40, pénalisée par une note d'UBS qui a dégradé sa recommandation sur le titre à "Neutre" contre "Acheter" auparavant. L'objectif de cours est, lui, relevé de 44 à 48 euros. "En raison d'un environnement macro et politique incertain à court terme, nous considérons que la valorisation de Société Générale est juste à court terme", justifie la banque suisse.

"Société Générale est la banque européenne la plus performante sous notre couverture pour l'exercice 2025 mais la marge de sécurité de l'évaluation n'est plus aussi importante qu'elle l'était", pointe UBS.

La semaine dernière, la banque de la Défense a dévoilé des résultats trimestriels meilleurs que prévu grâce à ses métiers actions et à la banque de détail en France.

Sur les 3 premiers mois de l'année, le résultat net part du groupe a été multiplié par 2,4 à 1,608 milliards d'euros. Le coût du risque a reculé de 13,9% à 344 millions d'euros. Le coefficient d'exploitation à 65% est en avance sur la cible 2025 (moins de 66%) de la banque.

Le produit net bancaire a augmenté de 6,6% à 7,083 milliards d'euros.

Au niveau de la Banque de détail en France, les revenus nets d'intérêts ont bondi de 28,4% à 1,065 milliard d'euros.

 "Nos résultats du 1er trimestre sont au-dessus de nos cibles annuelles, ce qui nous positionne favorablement pour les atteindre, grâce à notre discipline d'exécution et notre gestion des risques prudente et rigoureuse ", avait alors commenté Slawomir Krupa, directeur général du groupe.

Depuis le début de l'année, l'action Société Générale bondit de 70%.