S'adjugeant 2,82% à 30,25 euros, Société Générale est galvanisé par des profits bien supérieurs aux attentes au troisième trimestre. La banque française a bénéficié, comme ses concurrentes, de la réduction du coût du risque, mais aussi d'un produit net bancaire plus dynamique que prévu. Jefferies souligne ses bonnes performances au niveau de la banque de détail en France, les métiers actions, le financement et le conseil, mais aussi ALD.

Entre juillet et septembre, le résultat net, part du groupe, a bondi de 85,7% à 1,6 milliard d'euros. Le consensus Reuters s'élevait à seulement 956 millions d'euros.

Les revenus ont progressé de 14,9% à 6,67 milliards d'euros alors que le marché anticipait 5,85 milliards d'euros. Dans le même temps, les frais de gestion n'ont augmenté que de 9% tandis que le coût du risque a chuté de 62,2% à 196 millions d'euros.

Dans le détail, le métier actions, un des points forts du groupe, a affiché des revenus à 814 millions d'euros, en hausse de 53%, avec une bonne performance de toutes les activités. Les volumes ont été notamment élevés sur les produits investment solutions (produits structurés et produits listés) et sur les produits prime services.

Dans la banque de détail en France, les revenus hors PEL/CEL sont ressortis à 1,963 milliard d'euros, en hausse de 5,7%.

Fréderic Oudéa, Directeur général du Groupe, a commenté : " Le groupe Société Générale réalise un excellent trimestre avec des performances commerciales et financières élevées dans tous les métiers et une amélioration du coefficient d'exploitation. Le groupe continue par ailleurs à bénéficier de la qualité de son portefeuille de crédits avec un coût du risque bas associé à une politique de provisionnement qui reste très prudente ".

Ces bons résultats s'accompagnent, comme pour BNP Paribas, du lancement d'un programme de rachat d'actions, d'un montant d'environ 470 millions d'euros, prévu le 4 novembre avec une finalisation attendue fin 2021.

La banque a terminé le trimestre avec un ratio de fonds propres durs (CET 1) de 13,4%, après provision pour distribution et incluant l'impact du programme de rachat d'actions, soit environ 440 points de base au-dessus l'exigence réglementaire.