Tokyo (awp/afp) - L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a fini en nouvelle baisse mardi (-0,27%), les investisseurs marquant une pause en ce début de semaine, après une progression du Nikkei sept séances d'affilée qui l'avait hissé vendredi à un sommet inédit depuis début janvier.

Le petit regain du yen dissuade l'achat de titres de groupes exportateurs.

A l'issue des échanges, l'indice Nikkei des 225 valeurs vedettes a perdu 49,85 points à 18.307,04 points.

L'indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau, qui avait au contraire encore progressé lundi pour la douzième séance d'affilée, a cédé 0,07% (-1,01 point) à 1.468,57 points.

L'activité a été moyenne, avec 1,96 milliard de titres échangés sur le premier marché.

Sur le volet des changes, le dollar oscillait à la clôture (06H00 GMT) autour de 112 yens, contre 112,13 yens lundi à la fermeture de la place tokyoïte. L'euro refluait aussi, à 118,81 yens, contre 119,45 yens.

Les statistiques du mois d'octobre que le gouvernement livre au fil des jours depuis la fin de la semaine passée ne sont pas de nature à enthousiasmer outre mesure les acheteurs potentiels.

Bien que le taux de chômage soit resté à un même niveau bas, la consommation des ménages a encore reflué en octobre au Japon, pour le 8e mois de suite, une durée identique à celle du recul des prix qui ont connu leur plus longue série négative depuis 2011.

Wall Street avait en outre terminé en baisse lundi, victime de prises de bénéfices au début d'une semaine qui s'annonce chargée sur le plan des nouvelles économiques, avec comme temps forts la publication mardi d'une nouvelle estimation du produit intérieur brut (PIB) pour le troisième trimestre et vendredi des chiffres mensuels de l'emploi.

Par ailleurs, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tiendra mercredi un sommet durant lequel doit être confirmée une réduction de la production annoncée en septembre à Alger afin de faire remonter des cours souffrant d'une surabondance de l'offre.

- Panasonic se distingue -

Sur les 225 composantes du Nikkei, les deux tiers environ ont décliné.

La plus forte baisse des actions de cet indice a touché le groupe d'habillement Fast Retailing (propriétaire de la marque Uniqlo) qui a lâché 2,57% à 40.200 yens.

Parmi les grands noms de la cote, la plupart ont perdu du terrain, à commencer par les constructeurs d'automobiles: Toyota a cédé 0,20% à 6.640 yens, Nissan 0,32% à 1.073,50 yens, Honda 0,54% à 3.307 yens.

Ont aussi été délaissés les groupes sidérurgiques, avec un recul de 1,86% à 1.745,50 yens pour JFE Holdings et de 1,26% à 2.517,50 pour Nippon Steel & Sumitomo Metals.

Dans l'électronique, Sony a lâché 0,36% à 3.311 yens, Sharp 1,08% à 184 yens.

En revanche, Panasonic s'est distingué par une hausse de 3,04%, la plus forte du Nikkei 225, à 1.136 yens, après avoir annoncé la commercialisations aux professionnels (dont ceux de l'audiovisuel et du secteur de l'imagerie médicale) de nouveaux types de dalles à cristaux liquides (LCD) ayant des caractéristiques de contraste et netteté proches des écrans organiques électroluminescents (OEL).

A noter aussi le petit gain de 0,35% de l'action de la compagnie Kyushu Electric Power qui, selon la presse, ne devrait pas affronter l'opposition du gouverneur local pour relancer après le délai prévu un de ses réacteurs, Sendai 1 (sud-ouest), stoppé pour maintenance régulière en octobre.

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