Starbucks a annoncé mardi une baisse plus importante que prévu de ses ventes comparables mondiales au dernier trimestre, la demande pour ses cafés onéreux restant atone aux États-Unis dans un contexte d'incertitudes macroéconomiques croissantes.

La société a fait état d'un recul de 1 % de ses ventes à magasins comparables au deuxième trimestre, alors que les analystes tablaient en moyenne sur une baisse de 0,26 %, selon les données compilées par LSEG.

« Nos résultats financiers ne reflètent pas encore nos progrès, mais notre plan « Back to Starbucks » commence à porter ses fruits. Nous testons et apprenons rapidement, et nous constatons des changements dans nos coffeehouses », a déclaré le PDG Brian Niccol dans un communiqué.

Brian Niccol s'efforce de relancer les ventes en ramenant l'entreprise vers ses racines de coffeehouse, mais ses efforts se heurtent à une clientèle de plus en plus prudente, confrontée aux conséquences de la politique commerciale erratique du président américain Donald Trump.

Les ventes à magasins comparables en Amérique du Nord ont reculé de 1 %, contre une baisse attendue de 0,24 %.

Starbucks peine également à s'imposer en Chine, son deuxième marché mondial, où la concurrence de marques locales moins chères érode sa part de marché.

Les ventes dans la Grande Chine sont restées stables, après quatre trimestres consécutifs de repli.

Les ventes comparables à l'international ont progressé de 2 %, alors que les analystes anticipaient une baisse de 1,13 %.

La marge brute a chuté de 590 points de base au cours du trimestre et le groupe a dégagé un bénéfice ajusté par action de 41 cents, contre 49 cents attendus.