LONDRES (Reuters) - Une décision sur l'avenir de l'usine automobile britannique de Vauxhall n'a pas encore été prise et la maison-mère Stellantis attend un engagement de la part du gouvernement britannique, a déclaré jeudi un porte-parole du constructeur.

"Des discussions sont en cours sur différents scénarios pour Ellesmere Port avec les autorités britanniques, au niveau national et au niveau local", a dit un porte-parole de Stellantis en Grande-Bretagne.

"Nous anticipons un possible engagement contraignant du gouvernement britannique dans un avenir proche, et nous agirons en fonction", a-t-il ajouté.

Stellantis s'interroge toujours sur les conséquences du Brexit et de la transition vers les véhicules électriques pour son site d'Ellesmere Port, exploité par Vauxhall.

En 2019, PSA, qui était à l'époque maison-mère de Vauxhall et n'avait pas encore fusionné avec Fiat-Chrysler pour devenir Stellantis, a dit souhaiter conserver cette usine qui emploie un millier de personnes, tout en précisant que l'évolution des relations entre Londres et Bruxelles aurait des conséquences sur sa décision.

La Grande-Bretagne et l'Union ont depuis conclu un accord de libre-échange qui prévoit notamment que des composants soient construits localement et Londres a annoncé en janvier que la commercialisation de véhicules thermiques serait interdite à l'horizon 2020.

Cette annonce a conduit le patron de Stellantis, Carlos Tavares, à annoncer la fin des investissements dans l'automobile conventionnelle en Grande-Bretagne et l'ouverture d'une réflexion sur la construction de véhicules électriques.

(Costas Pitas; version française Nicolas Delame et Jean Terzian, édité par Jean-Stéphane Brosse)