(Alliance News) - Lors de la première assemblée après le départ de Carlos Tavares, Stellantis NV a réuni ses actionnaires avec une structure d'actionnariat renforcée.
Comme le rapporte Il Sole 24 Ore mercredi, l'annulation d'actions propres à la suite du rachat a fait augmenter le poids des principaux actionnaires : Exor détient 15,52 % du capital avec 23,89 % des droits de vote, la famille Peugeot 7,74 % du capital avec 11,92 % des droits de vote et BPI France 6,93 % du capital avec 10,46 % des droits de vote. L'État français a ainsi dépassé à lui seul les 10 % des droits de vote, tandis que le bloc des actionnaires stables a dépassé les 46 %.
L'assemblée a approuvé le bilan 2024, qui s'est clôturé avec des recettes nettes en baisse de 17 % à 156,9 milliards d'euros, un bénéfice net en baisse de 70 % à 5,5 milliards d'euros et des livraisons mondiales en baisse de 12 %. Une dividende de 0,68 EUR par action a été décidé, en baisse par rapport aux 1,55 EUR de l'année précédente.
Le président John Elkann a déclaré que la nomination du nouveau directeur général aura lieu au cours du premier semestre 2025.
Une liste restreinte de cinq candidats, dont deux internes, a déjà été établie. Elkann a reconnu que 2024 a été une année difficile pour le groupe, aggravée par des choix réglementaires et politiques pénalisants sur les marchés européens et américains, et a réaffirmé la nécessité de mesures urgentes pour garantir une transition ordonnée vers l'électrification.
Enfin, les actionnaires ont confirmé la nomination de plusieurs membres non exécutifs au conseil d'administration, dont Claudia Parzani, Fiona Clare Cicconi et Nicolas Dufourcq.
Selon Reuters, pour le poste de directeur général, outre les deux profils internes - Antonio Filosa, actuel responsable des activités de Stellantis en Amérique du Nord, et Maxime Picat, responsable des ventes du groupe - le conseil aurait également auditionné trois candidats externes, dont les noms n'ont pas été révélés.
Cependant, selon Les Echos, Mark Reuss, président de General Motors, et Joe Hinrichs, président de la compagnie ferroviaire CSX, pourraient figurer parmi eux.
Par Antonio Di Giorgio, journaliste pour Alliance News
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