Une audience a eu lieu le 25 décembre - qui n'est pas le jour de Noël selon le calendrier utilisé par l'Église orthodoxe russe - mais aucun verdict n'a été rendu et l'affaire se poursuivra le 20 janvier, a déclaré un porte-parole de la RBI.
Un fonctionnaire du tribunal a confirmé la date à Reuters par téléphone.
RBI, l'une des plus grandes banques occidentales en Russie, a subi des pressions de la part des autorités américaines et européennes pour qu'elle se sépare de ses activités russes à la suite de la guerre en Ukraine, dans le cadre d'un effort visant à isoler la Russie par des sanctions.
Mais la décision du tribunal russe de geler les activités locales de RBI exclut toute vente et rend pratiquement impossible pour la banque de débloquer ses milliards en Russie.
Au début de l'année, la RBI a tenté de débloquer certains de ses actifs gelés en achetant une participation d'environ 1,6 milliard de dollars dans le constructeur autrichien Strabag, lié au magnat russe Oleg Deripaska.
Les États-Unis ont fait pression sur RBI pour qu'elle baisse son offre, et l'échec de cette vente est également à l'origine de l'action en justice intentée par la Russie.
La procédure judiciaire est centrée sur une plainte déposée par la société d'investissement russe Rasperia contre Strabag, ses actionnaires autrichiens et la branche russe de RBI. Rasperia réclame une compensation de 2 milliards de dollars.
