Bâle (awp) - Le groupe Straumann voit ses activités sévèrement touchées par la crise du coronavirus. Pour en contrer les effets indésirables, le fabricant d'implants dentaires souhaite ajuster sa base de coûts, mais assure qu'à moyen terme, son modèle d'affaires n'est pas en danger.

Dans une lettre aux actionnaires diffusée jeudi après la clôture boursière, la holding bâloise souligne que la pandémie a des répercussions sur la plupart des branches, y compris sur le marché des soins dentaires, signalant que nombre de cabinets ont dû être fermés jusqu'à nouvel avis, ou ont vu leur activité réduite aux interventions d'urgence.

Dans ses efforts pour raboter les coûts en raison de la chute brutale de la demande, l'entreprise envisage notamment des charges de personnel. Elle compte notamment sur des réductions de salaire volontaires de la direction et sur la mise au chômage partiel d'autres collaborateurs.

Le groupe entend par ailleurs solliciter dans les différents marchés où il est présent des subventions et des aides étatiques, sans plus de précisions.

La direction de Straumann rappelle qu'afin de garantir ses liquidités, l'entreprise a placé pas plus tard que la semaine dernière un emprunt de 280 millions de francs suisses parvenant à échéance en 2023, et a relevé ses lignes de crédit existantes.

Relevant que la Chine et certaines parties de l'Asie commencent à montrer des premiers signes de reprise, l'entreprise constate que pour l'heure, il est impossible de prédire quand aura lieu un redressement au niveau global. Toutefois, en dépit des difficultés actuelles, elle estime que les fondamentaux de son activité à moyen et long terme sont intacts.

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